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Méthodologie

La méthodologie falsificationniste consiste à rechercher l’invalidation d’une théorie à travers sa falsification expérimentale. La science progresse en falsifiant progressivement ses théories. Elle avance en se basant sur des erreurs et des échecs (contrairement à la vision inductiviste dans laquelle la science se base sur des succès).

Une nouvelle théorie débute à partir de la falsification de la précédente, c’est-à-dire à partir d’un problème à résoudre au sein de la théorie précédente. Par la suite, de nouveaux problèmes surgiront et falsifieront la nouvelle théorie, et ainsi de suite.

Une théorie scientifique doit être une théorie falsifiable, c’est-à-dire une théorie qui formule un certain nombre d’énoncés théoriques falsifiables. Une bonne théorie est une théorie falsifiable, mais pas falsifiée. Dès qu’une théorie est falsifiée, il convient de la rejeter.

Plus une théorie est générale, plus elle est falsifiable (car elle englobe un plus grand nombre d’énoncés théoriques) et plus elle a de la valeur si elle n’est pas falsifiée.

Critique du falsificationnisme naïf

Une critique mineure consiste à dire que le falsificationnisme, en mettant l’accent sur l’invalidation d’une théorie au détriment de sa validation, ne rend pas bien compte de l’histoire de la science. En effet, il existe plein de situations historiques montrant qu’une théorie a gagné sa plus grande valeur après la vérification expérimentale d’une prédiction nouvelle, et non à la suite de falsifications infructueuses.

Cependant, cette critique est plutôt bénéfique car elle permet de passer à une conception de la science plus nuancée : le falsificationnisme sophistiqué.

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